Dans la lettre qui accompagne le "Motu Proprio", le Saint Père donne la "raison positive" de son Motu Proprio : "Il s'agit de parvenir à une réconciliation interne au sein de l'Église". Il s'agit de tout faire pour "conserver ou conquérir la réconciliation et l'unité" (1). L'histoire de notre Église nous fait suffisamment souffrir des fissures qui sont devenues fêlures et même fractures pour communier profondément au motif majeur du Motu Proprio.
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Elle en appelle beaucoup au jugement prudent des curés : ils devront savoir suffisamment le latin, recevoir la demande d'un "groupe stable de fidèles" attachés à la tradition liturgique antérieure, éviter toute discorde et favoriser l'unité de toute l'Église. Ces quatre repères devront être respectés.
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Elle n'enlève rien, dit le Saint Père, à l'autorité de l'évêque, qui "doit veiller à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité".
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Elle ne sera effective qu'à partir du 14 septembre prochain.
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Chaque évêque devra enfin écrire au Saint Siège dans trois ans pour une première évaluation.
Je veux saluer de tout cœur les membres des équipes liturgiques. Notamment ceux et celles qui – bien formés – reçoivent la mission de conduire la célébration de nombreuses funérailles, étant donné notre petit nombre de prêtres. Je les vois toujours humbles devant le service à rendre. Je les vois de mieux en mieux formés grâce à leurs curés et aux responsables de la commission diocésaine de pastorale sacramentelle et liturgique. Les textes de Rome parlent souvent "d'abus". Je les crois toutefois largement majorés par des dénonciateurs le plus souvent anonymes. Si quelques "abus" existent encore, – c'est d'ailleurs ainsi depuis toujours et quels que soient les rituels utilisés –, ils sont de moins en moins nombreux : Dieu sait les efforts constants que nous faisons ensemble depuis le Concile pour qu'il n'y en ait plus.